Jeudi 22 février 2024.
Nous voulons aller voir un phare à la pointe ouest de Madère, pas très loin
d’ici. Nous partons donc par le tunnel qui va à Paúl do Mar et montons la route
raide et en lacets qui arrive en haut. L’autre jour, le 20 février, quand nous
étions montés à pied le chemin derrière Paúl do Mar, j’avais fait plusieurs
photos de cette route, en particulier un virage serré et un petit parking. Nous
nous y arrêtons et, effectivement, c’est le point de départ d’une promenade le
long d’une levada bien entretenue et où l’eau coule vite. Nous la suivons un
peu, 500 m, c’est assez étroit et l’à pic est bien raide. Nous revenons à la
voiture et allons voir le phare « Farol de Ponta de Pargo ». La route
est neuve, large et bordée de haut murs et elle va seulement au phare. Un musée
des phares de Madère est fermé. La côte parait inhospitalière, falaises
abruptes et grosses vagues. Nous continuons et arrivons à Porto Moniz. Toujours
beaucoup de vagues, mais le bassin où des gens se baignaient l’autre jour est
fermé et celui qui était fermé est ouvert, sans doute une histoire d’orientation
des vagues. Nous hésitons à aller nous baigner et décidons de continuer vers
Seixal, la plage de sable noir. Là nous nous baignons, c’est agréable. Et cela
suffit pour aujourd’hui, nous rentrons directement à la maison, mais c’est
encore 45 mn de voiture. Près de Calheta, nous sortons d’un tunnel et devons en
prendre un autre mais on le loupe. Donc on refait le tour du rond-point, et
rentrons dans un tunnel. Mais ce n’est pas le bon, c’est celui d’où nous venons
de sortir ! Et comme ce tunnel fait 3 km, nous rallongeons notre route de
6 km. Arrivés à maison à 14 h 30 et déjeuner sur le balcon, stillestund et
travail. A 17 h nous allons nager un peu dans la piscine. Nous parlons avec
Xavier, le père, qui nous raconte qu’avant la route un bateau faisait le tour de
l’ile et s’arrêtait à tous les villages côtiers, mais seulement quand le temps
le permettait. Jardim do Mar restait parfois isolé plusieurs semaines, mais
chaque famille faisait pousser ses légumes, pommes de terre … et avait une
vache, un cochon et des poules. Nous lui demandons que faisait l’usine en ruine
où il ne reste que la cheminée. Elle traitait les cannes à sucre pour faire du
sucre et du rhum. L’agriculture était plus variée, maintenant on ne voit que
des bananiers. Nous rencontrons enfin le fils, Germano, qui était en Suède
quand on est arrivé. Jens lui a parlé plusieurs fois au téléphone de Norvège,
mais on ne l’avait pas encore vu. Sympa, jeune et il nous propose un verre au
restaurant Joe’s. Ce restaurant est une affaire de famille : son oncle est
propriétaire, son père aide le matin, sa mère y est cuisinière et lui sert les
clients le soir. Il nous offre une « poncha », du rhum avec des jus
de fruits. C’est très bon et comme il
est 19 h 30, nous restons diner dans le jardin. Joe’s a aussi un bassin avec
des grenouilles. Bon diner et nous rentrons en 5 minutes à la maison.
Thursday February 22, 2024.
We want to go see a lighthouse at the western
tip of Madeira, not far from here. We therefore leave through the Paúl do Mar
tunnel and climb the steep and winding road which arrives at the top. The other
day, February 20, when we walked up the path behind Paúl do Mar, I took several
photos of this road, in particular a sharp bend and a small parking lot. We
stop there and, indeed, it is the starting point for a walk along a
well-maintained levada where the water flows quickly. We follow it a little,
500 m, it's quite narrow and the cliff is very steep. We return to the car and
go to see the “Farol de Ponta de Pargo” lighthouse. The road is new, wide and
lined with high walls and it only goes to the lighthouse. A Madeira lighthouse
museum is closed. The coast seemed inhospitable, steep cliffs and big waves. We
continue and arrive in Porto Moniz. Still a lot of waves, but the pool where
people were swimming the other day is closed and the one that was closed is open,
probably a question of orientation of the waves. We hesitate to go swimming and
decide to continue towards Seixal, the black sand beach. There we bathe, it’s
pleasant. And that's enough for today, we're going straight home, but it's
still a 45 minute drive. Near Calheta, we come out of a tunnel and have to take
another but we miss it. So we go around the roundabout again, and enter a
tunnel. But it’s not the right one, it’s the one we just came from! And as this
tunnel is 3 km long, we are extending our route by 6 km. Arrived home at 2:30
p.m. lunch on the balcony, stillestund and work. At 5 p.m. we swim a little in
the pool. We speak with Xavier, the father, who tells us that before the road a
boat went around the island and stopped at all the coastal villages, but only
when the weather permitted it. Jardim do Mar sometimes remained isolated for
several weeks, but each family grew its own vegetables, potatoes, etc. and had
a cow, a pig and chickens. We ask him what the ruined factory was doing where
only the chimney remains. It processed sugar canes to make sugar and rum.
Agriculture was more varied then, now we only see banana trees. We finally meet
the son, Germano, who was in Sweden when we arrived. Jens spoke to him several
times on the phone from Norway, but we had not seen him yet. Nice, young and he
offers us a drink at Joe’s restaurant. This restaurant is a family affair: his
uncle is the owner, his father helps in the morning, his mother is a cook and he
himself serves customers in the evening. He offers us a “poncha”, rum with
fruit juice. It’s very good and as it’s 7:30 p.m., we stay for dinner in the
garden. Joe’s also has a pond with frogs. Good dinner and when we are finished
we walk home in five minutes.
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